Les Nations Unies ont souligné que les forêts ont un "rôle décisif à jouer" dans notre lutte collective contre les changements climatiques; qu'il s'agisse de "la séquestration et du stockage du carbone dans le sol et les arbres ou de la fourniture de biens, de ressources et de matériaux ayant une empreinte carbone plus faible", nos forêts font partie des outils les plus puissants de notre boîte à outils pour l'action climatique.
Le Canada dispose ici d'un avantage naturel : avec 40 % de la superficie totale du pays couverte de forêts, la gestion durable de cette ressource renouvelable constitue une puissante solution naturelle aux changements climatiques. Combinée aux produits du bois qu’on en tire et qui stockent le carbone, cette solution sera essentielle pour aider le Canada à atteindre une économie carboneutre d'ici 2050.
Grâce à l’aménagement durable des forêts, le secteur forestier canadien est bien placé pour soutenir la transition de notre pays vers une économie à faibles émissions de carbone, tout en atteignant des objectifs de conservation et en créant des emplois verts pour les familles de demain. On aura ainsi des forêts plus saines, des émissions réduites, des emplois stables dans tout le pays et une économie plus propre et plus verte. Tout cela grâce à un secteur profondément enraciné au Canada et doté d'une expertise scientifique de pointe.
Qu'est-ce que la foresterie "durable" exactement?
La foresterie durable est plus qu'une simple exploitation à des taux durables. Ce terme a été défini dans la résolution d'Helsinki de 1993 comme "la gestion et l'utilisation des forêts et des terres forestières d'une manière et à un rythme qui maintiennent leur biodiversité, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur potentiel à remplir, maintenant et à l'avenir, les fonctions écologiques, économiques et sociales pertinentes aux niveaux local, national et mondial, et qui ne causent pas de dommages aux autres écosystèmes".
Autrement dit, il s'agit de s'assurer que nous avons un plan à long terme pour garder nos forêts en santé tout en reconnaissant et en concrétisant la valeur économique et environnementale de la ressource la plus renouvelable au monde. Et le Canada est un chef de file mondial dans ces deux domaines.
Non seulement le Canada conserve plus de 90 % de son couvert forestier d'origine, mais nous récoltons moins de 1 % des forêts exploitables et plantons entre 400 et 600 millions de semis par année, tout en favorisant les habitats fauniques, la biodiversité et la protection de l'eau qui aideront à garder nos forêts en forêts à perpétuité. Non seulement ces pratiques aident nos forêts à conserver leur potentiel de captage du carbone, mais en offrant des options plus respectueuses de l'environnement pour les produits et ressources que les Canadiens utilisent tous les jours, les produits du bois issus d'une exploitation durable ont un potentiel de transformation pour relever l'un des plus grands défis sociaux et économiques de notre époque : les changements climatiques.
Comment le secteur forestier canadien se compare-t-il aux autres pays en termes de pratiques durables?
Le Canada est reconnu mondialement comme un chef de file dans le domaine de l’aménagement durable des forêts. Non seulement nous disposons de certaines des réglementations fédérales et provinciales les plus rigoureuses et les mieux appliquées au monde, mais le Canada est le chef de file en matière de certification forestière par une tierce partie, gérant 36 % des forêts certifiées dans le monde, soit plus du double de la superficie certifiée dans tout autre pays. Ces normes volontaires et reconnues à l'échelle internationale comprennent des engagements en matière de reboisement, de promotion des habitats fauniques, de biodiversité et de protection de l'eau, et ajoutent une couche de vérification indépendante afin que les Canadiens puissent être assurés que nous contribuons à ce que nos forêts restent des forêts pour toujours.
Comment l‘aménagement durable des forêts contribue-t-il à la lutte contre les changements climatiques?
Lorsqu'une forêt se développe, les arbres absorbent et stockent le carbone. Mais à mesure que ces arbres vieillissent, la forêt devient plus sensible aux perturbations comme les incendies, les épidémies de ravageurs, les sécheresses et les tempêtes. Bien que ces perturbations naturelles soient normales, elles deviennent plus fréquentes et plus graves en raison des changements climatiques, ce qui non seulement met en danger nos communautés et nos forêts, mais libère d'énormes quantités de CO2 et d'autres gaz à effet de serre dans l'atmosphère, transformant ainsi nos forêts d'atouts pour les changements climatiques à éléments nuisibles à cet égard.
Grâce à l’aménagement durable des forêts, nous pouvons minimiser ces perturbations et réduire les émissions importantes dues à la perte de vieux arbres, tout en retirant rapidement le carbone de l'atmosphère grâce à la croissance des jeunes forêts. Cela permet de renouveler les avantages de nos forêts en matière de stockage et de séquestration du carbone.
Quel est le "potentiel transformateur" des produits du bois dans notre lutte contre les changements climatiques?
Comme le carbone capté au cours de la vie d'un arbre reste enfermé dans le bois, les produits du bois récoltés de façon durable continuent de représenter une réserve de carbone longtemps après avoir quitté la forêt et peuvent offrir des solutions de rechange plus écologiques aux matériaux et aux produits dont l'empreinte carbone est plus lourde. Ainsi, lorsque vous achetez du bois canadien, vous contribuez à un avenir à faibles émissions de carbone en donnant une seconde vie aux arbres.
L'innovation dans notre secteur a également le potentiel d'être transformatrice; alors que les changements climatiques et le réchauffement de la planète deviennent des problèmes de plus en plus urgents, le secteur forestier canadien explore de nouvelles façons de relever le défi de fournir une énergie sûre, abordable et durable en convertissant les copeaux de bois, la sciure et l'écorce - des matériaux qui pourraient autrement être considérés comme des « déchets » - en biocombustibles qui contribueront à réduire la dépendance de notre pays à l'égard des combustibles fossiles.
Cela ressemble à une approche "zéro déchet". La foresterie canadienne est-elle une industrie à zéro déchet?
Nous visons à l'être, mais ce n’est pas une mince affaire pour une industrie d’une valeur annuelle de 80 milliards de dollars, représentant 12 % du PIB de notre pays, et l'un des plus grands employeurs du Canada. Aujourd'hui, 60 % de notre secteur fonctionne à la bioénergie (et ce chiffre ne cesse d'augmenter), et depuis le début des années 1990, nous avons réduit nos émissions de GES de près de 70 %. De plus, les industries vertes émergentes qui utilisent des coproduits du bois comme la fibre de bois et la lignine pour créer des produits plus écologiques font en sorte non seulement que chaque partie de l'arbre que nous récoltons soit utilisée, mais aussi que notre secteur soit prêt à soutenir les emplois verts de qualité dont la prochaine génération de Canadiens a besoin.
Vous êtes donc favorables au développement d'une "économie verte"?
Oui, mais le développement d'une économie verte passe aussi par celui d'une économie inclusive, qui valorise la durabilité, la diversité et les possibilités.
Comme près d'un tiers de la main-d'œuvre du secteur forestier prendra sa retraite d'ici 10 ans, notre industrie investit dans la prochaine génération de Canadiens qui contribueront à façonner un avenir plus vert. Grâce à des programmes comme Une place pour toi, Femmes en foresterie, La main-d’œuvre la plus verte, Foresterie en croissance libre, OYEP (Outland Youth Education Program) et le projet Apprendre par les arbres Canada, nous nous engageons à bâtir un secteur inclusif, qui soutient le cheminement des femmes, des Autochtones, des nouveaux Canadiens et des jeunes en tant qu'innovateurs dans un secteur qui contribue à l'ensemble des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU - notamment à la fourniture d'eau potable et d'énergie propre et abordable, au travail décent et à la croissance économique, à une consommation et une production responsables ainsi qu’à l'action climatique.
Quel rôle le secteur forestier du Canada joue-t-il dans la reprise économique après la COVID-19?
L'industrie forestière a été désignée comme industrie essentielle et s'est immédiatement mobilisée, de manière sécuritaire et significative, pour faire en sorte que les Canadiens puissent obtenir les produits forestiers de source durable dont ils avaient besoin pendant la pandémie. Du papier hygiénique aux serviettes en papier, des lingettes sanitaires aux masques médicaux, notre secteur a tenu sa promesse aux Canadiens en assurant le fonctionnement de ses chaînes d'approvisionnement et la sécurité de ses employés.
Notre engagement envers l'innovation, notre résilience et notre vision à long terme de la gestion et de la croissance des forêts placent également le secteur des produits forestiers dans une position unique pour stimuler la reprise économique postpandémique du Canada, tout en fournissant des solutions pour établir une économie encore plus durable et à plus faibles émissions de carbone. Notre secteur a contribué à identifier plus de 140 projets d'investissement prêts à être mis en œuvre, d'une valeur de plus de 1,5 milliard de dollars. Bon nombre de ces projets stimuleront l'activité économique tout en soutenant et en créant les emplois verts de qualité dont les Canadiens ont besoin.
Revenons à la récolte et à la régénération durables. Que fait le secteur forestier du Canada pour "maintenir nos forêts en forêts pour toujours"?
Il est extrêmement important de comprendre les impacts futurs du climat sur nos forêts et de planter les bons arbres aux bons endroits afin de refléter les bénéfices connexes de l'atténuation des changements climatiques et de l'augmentation de la résilience. L'initiative canadienne des deux milliards d’arbres est un exemple d'amélioration continue dans la sélection des zones qui bénéficieraient le plus d'un programme de plantation d'arbres progressif. Nous nous engageons à établir des partenariats avec les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, les peuples autochtones, les entreprises forestières et les entreprises sylvicoles établies pour déterminer les moyens les plus efficaces de réaliser ce programme.
Où puis-je en savoir plus sur les certifications forestières par une tierce partie?
Il y a trois grands programmes de certification crédibles qui évaluent les pratiques d’aménagement durable des forêts et permettent de suivre les produits forestiers durables au Canada. Ce sont ceux de l'Association canadienne de normalisation (CSA), du Forest Stewardship Council (FSC) et du programme Sustainable Forestry Initiative (SFI). Lorsqu'ils souhaitent se procurer des produits du bois canadiens de haute qualité provenant de sources durables, les consommateurs peuvent rechercher des produits « fabriqués au Canada » portant des étiquettes correspondant à ces normes. Pour en savoir plus sur la certification forestière au Canada, consultez le site . https://certificationcanada.org/fr/accueil/.
Vous mentionnez que la foresterie durable fournit des « solutions fondées sur la nature » aux changements climatiques. Qu'est-ce que cela signifie?
Les solutions fondées sur la nature sont des actions visant à protéger, à gérer durablement et à restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés afin d'assurer le bien-être humain et de favoriser la biodiversité. Construire en hauteur avec du bois en est un parfait exemple. En tant que matériau de construction naturel et renouvelable qui non seulement stocke le carbone, mais réduit aussi la pollution pendant la construction et nécessite moins d'énergie pour le chauffage et la climatisation à long terme, le bois - par opposition à des matériaux ayant une empreinte carbone plus lourde – qu’on utilise pour construire des maisons multifamiliales, des écoles, des résidences pour personnes âgées et des immeubles de bureaux nous permet de transférer le potentiel de captage du carbone de nos forêts vers les villes afin de bâtir des communautés plus durables.
Les incendies de forêt devenant de plus en plus fréquents et graves, quel rôle l’aménagement durable des forêts joue-t-il dans l'atténuation des risques pour nos communautés et nos forêts?
La foresterie est un élément important de la solution pour protéger les communautés du feu. Le réchauffement des températures a rendu les forêts plus sèches et les hivers doux dans l'Ouest canadien ont permis au dendroctone du pin ponderosa de transformer des forêts entières en peuplements d'arbres morts hautement inflammables. Les changements climatiques ont également contribué à l'augmentation de la gravité des orages. Cet été, la Colombie-Britannique a été frappée par dix fois plus d'éclairs que d'habitude.
Les émissions de gaz à effet de serre dues aux incendies de forêt en Colombie-Britannique (C.-B.) en 2017 et 2018 ont été beaucoup plus importantes que toutes les autres émissions de la province, ce qui fait de la gestion des risques d'incendie de forêt une priorité dans les futures approches de gestion forestière.
À travers le Canada, à la fin du mois de juillet 2021, les feux de forêt avaient brûlé plus de 2,7 millions d'hectares de territoire forestiers, soit près de 5 fois la superficie de l'Île-du-Prince-Édouard ou 3,7 fois la superficie récoltée de manière durable chaque année.(https://ciffc.net/en/ciffc/ext/public/sitrep/)
À l'aide des données scientifiques les plus récentes, les chercheurs du Pacific Institute for Climate Change Solutions (PICCS) trouvent des moyens de minimiser l'impact de ces feux de forêt et de maximiser la quantité de CO2 absorbée par les forêts de la province, notamment en adoptant différentes approches en matière de récolte, de gestion de la santé des forêts et de plantation d'espèces d’arbres qui seront résilientes face au réchauffement des températures. L'augmentation de l'utilisation durable de la fibre forestière contribue également à réduire les risques d'incendie de forêt pour les communautés et à soutenir la transition vers les biocombustibles.
De nombreuses communautés récoltent des matériaux locaux autour de leurs localités en utilisant des techniques d’Intelli-feu, qui réduisent les risques d'incendie. Pour en savoir plus sur ces innovations, consultez le site https://www.firesmartcanada.ca/ et https://www.firesmartcanada.ca/wp-content/uploads/2019/10/Intelli-feu.pdf. L'industrie forestière peut être une alliée importante dans l'application de ces pratiques dans les paysages plus vastes entourant les communautés.
Comment le secteur forestier canadien travaille-t-il en partenariat avec les Autochtones et leurs communautés?
Il est généralement reconnu que les peuples autochtones ont un rôle essentiel à jouer dans l’atteinte des objectifs d’aménagement durable des forêts par l'application de leurs connaissances traditionnelles et par leur conscience intrinsèque des valeurs communautaires sur le territoire. Au Canada, plus de 70 % des Autochtones vivent dans des forêts ou à proximité de celles-ci. Il n'est pas surprenant de constater que les forêts canadiennes ont joué un rôle central pour combler les besoins culturels, spirituels et matériels de ces communautés.
Au cours des 40 dernières années, le rôle des peuples autochtones dans la gestion des forêts du Canada n'a cessé de croître grâce à une grande variété d'approches. Notamment, le Canada a connu au cours des dernières années une augmentation des terres et des ressources forestières sous gestion autochtone, tant en termes d’attribution de volumes de fibres que de tenures par zone. À l'heure actuelle, les attributions de fibres aux Autochtones représentent plus de 19 millions de m3, soit 9,1 % du total de la fibre ligneuse disponible dans les forêts aménagées du Canada. C’est une augmentation de plus de 11 millions de m3, ou 135 %, depuis 2003. Sur le plan de la superficie, la portion de la forêt aménagée sous gestion autochtone totalise plus de 17 millions d'hectares, soit environ 7,5 % de la superficie totale de la forêt aménagée.
Nous nous sommes engagés à faciliter une plus grande participation autochtone dans un secteur forestier canadien florissant, car ce dernier offre des possibilités importantes aux entreprises et initiatives existantes et émergentes appartenant aux Premières Nations. Aujourd'hui, il existe plus de 1400 entreprises de propriété autochtone qui emploient généralement entre 10 et 30 personnes et dont beaucoup génèrent des revenus de plus d'un million de dollars par an. Et avec plus de 11 600 employés autochtones, le secteur est l'un des plus grands employeurs des Premières Nations au pays, avec des emplois dans plus de 400 communautés.
En raison du besoin croissant de diversifier les compétences dans le secteur forestier, il faut créer et mettre en place des possibilités de formation et d'éducation comme le programme d'éducation pour les jeunes OYEP, qui permettra à des Autochtones - en particulier à des jeunes - d'envisager et de poursuivre une carrière liée à la foresterie.
Quelles possibilités le secteur forestier canadien offre-t-il aux jeunes?
Nous sommes fiers du rôle que nous jouons pour encourager les jeunes à choisir une carrière en foresterie. Les jeunes Canadiens sont essentiels au maintien d'une industrie dynamique et compétitive à l'échelle mondiale pour l’avenir, et comme près du tiers de la main-d'œuvre du secteur forestier prendra sa retraite d'ici 10 ans, notre industrie investit dans la prochaine génération de leaders forestiers.
Le site Web La main-d'œuvre la plus verte est une initiative de notre secteur qui met en relation les employeurs et les travailleurs intéressés par des emplois en foresterie. Dans le cadre de cette initiative, nous avons également mis en œuvre le programme de Stage de rêve, qui vise à sensibiliser les jeunes étudiants des collèges et universités, à leur faire connaître les possibilités d'emploi dans le secteur forestier et à les encourager à soumettre des demandes d'emploi de manière créative.
Travailler dans le secteur forestier offre des possibilités de perfectionnement aux jeunes Canadiens, mais cela leur permet aussi de voir de près notre engagement envers l’aménagement durable des forêts, de faire progresser la réconciliation avec les peuples et les communautés autochtones et de constater la demande croissante pour les produits verts de notre secteur. Nous croyons aux programmes d'éducation et de perfectionnement des compétences qui offrent des possibilités réelles aux jeunes par le biais de divers partenariats du secteur forestier ayant des applications dans le monde réel, notamment avec le programme d'éducation OYEP pour les jeunes et le projet Apprendre par les arbres Canada.
Quelles possibilités le secteur forestier canadien offre-t-il aux femmes ?
Selon le gouvernement fédéral, depuis 10 ans, les femmes sont plus nombreuses que jamais à obtenir un diplôme dans les programmes d'agriculture, de ressources naturelles et de conservation. Nous voyons cet intérêt accru prendre forme à travers une série de programmes, notamment grâce à l'initiative Une place pour toi et à un réseau grandissant de femmes travaillant dans le domaine de la foresterie, appelé Femmes en foresterie (Women in Wood - WIW). Créé au Canada, le réseau WIW compte quelque 1800 membres actifs et a pour objectif de créer une communauté de femmes dont le travail a un lien avec la forêt, d'encourager les femmes à faire carrière dans les secteurs de la forêt, du bois et des secteurs connexes et de les aider à atteindre leurs objectifs de carrière par la collaboration pour la réussite, le partage d’informations, l’amélioration des compétences et le cheminement dans le monde du travail.
Afin de soutenir davantage les femmes dans le secteur forestier, de nombreuses voix représentant le secteur forestier canadien font partie du groupe qui guide le premier projet national d'équité entre les genres financé par les secteurs public et privé au Canada afin de créer une main-d'œuvre diversifiée et inclusive. En collaboration avec l'Institut forestier du Canada et le Centre for Social Intelligence, un comité directeur composé de champions de l'équité entre les genres issus du gouvernement, de l'industrie, du milieu universitaire, des communautés autochtones et d'organismes sans but lucratif fait progresser les efforts visant à soutenir les carrières des femmes dans le secteur. Par ce projet de trois ans, on veut élaborer un plan d'action national pour l'équité entre les genres dans le secteur forestier canadien. Ce partenariat public-privé novateur veut garantir que les efforts visant à encourager les femmes à choisir une carrière en foresterie se poursuivent.