Le secteur forestier fait valoir le rôle unique et vital que joue l’intendance autochtone dans la gestion des forêts du Canada, ainsi que l’importance des forêts pour les relations culturelles, économiques et spirituelles que les peuples autochtones entretiennent avec la terre. Le savoir traditionnel sur la terre et les forêts de nombreuses communautés des Premières Nations et des Métis leur confèrent une connaissance approfondie de l’évolution des forêts et de la manière dont elles peuvent être aménagées dans une optique de développement durable, tant sur le plan environnemental qu’économique.

Le secteur forestier canadien s’efforce continuellement de tisser des relations durables avec les peuples autochtones et comprend la nécessité d’accélérer le rythme de la réconciliation économique en développant et en facilitant des possibilités substantielles et en offrant un « siège » à la table économique pour les entreprises et les carrières autochtones. Il s’engage en outre à accroître la représentation des peuples autochtones dans le secteur forestier, notamment grâce à de meilleurs outils de ressources humaines destinés au recrutement, au perfectionnement et à la fidélisation des talents autochtones. Enfin, il s’engage à faire preuve de leadership et à user de son influence sur d’autres décideurs afin d’élargir les possibilités de participation au secteur, et à offrir aux cadres et au personnel une formation inclusive sur l’histoire des peuples autochtones, y compris l’histoire et l’héritage des pensionnats.

Il convient de souligner que ce secteur soutient l’emploi dans plus de 400 communautés autochtones et qu’il emploie 11 600 travailleurs autochtones. Le secteur forestier canadien est formé d’environ 1 400 entreprises détenues par des Autochtones, chacune employant généralement entre 10 et 30 personnes et générant un chiffre d’affaires supérieur à un million de dollars par an. L’élargissement de ces possibilités consiste à accroître la propriété des infrastructures traditionnelles, telles que les scieries ; à créer un espace pour la production et la distribution innovantes de biocarburants ; et à accéder à des réserves de capitaux pour investir dans des projets et des entreprises autochtones.