Saviez-vous que depuis le début des années 1990, les émissions de GES du secteur forestier canadien ont considérablement diminué ? Nous y sommes parvenus en partie en transformant des copeaux de bois, de la sciure et de l’écorce, des matériaux qui pourraient autrement être considérés comme des « déchets », en bioénergie pour alimenter nos exploitations.^[14]

Aujourd'hui, nous nous tournons vers l'extérieur. En explorant de nouvelles utilisations pour chaque partie d'un arbre récolté, le secteur forestier canadien pourrait contribuer à relever certains des défis les plus pressants en matière de changement climatique.^[25] Qu’il s’agisse de la biomasse qui contribuera à réduire la dépendance de notre pays à l’égard des combustibles fossiles, des bioplastiques à base de fibres de bois qui peuvent remplacer les plastiques à usage unique qui inondent actuellement nos décharges et nos océans, de la lignine de bois utilisée comme solution de rechange au bitume à forte teneur en carbone qui chausse nos routes, ou du bois de construction utilisé pour bâtir des collectivités plus durables, les produits du bois renouvelables qui proviennent de sources durables et sont gérés de manière responsable peuvent contribuer à la croissance d’une économie plus circulaire.^[25]