Le Canada fait figure de chef de file en matière d’aménagement durable de ses forêts. Outre le fait que nous disposons de cadres réglementaires provinciaux et fédéraux parmi les plus stricts au monde, les experts-forestiers canadiens travaillant sur les terres publiques (où se trouvent 90 % des forêts canadiennes) doivent soumettre à l’approbation des gouvernements provinciaux un plan complet d’aménagement des forêts avant de récolter le moindre arbre.^[2][20] Nous récoltons moins de 1 % des terres exploitables chaque année, replantons entre 400 et 600 millions de semis par an, et travaillons avec la nature pour permettre à nos forêts de s’adapter aux changements climatiques.^[5][9] Qui plus est, le Canada est au premier rang mondial en matière de certification forestière, en gérant 36 % des forêts certifiées dans le monde, soit plus de deux fois la superficie certifiée de tout autre pays.^[4] Ces normes volontaires comprennent des engagements en faveur du reboisement, de la promotion des habitats fauniques, du maintien de la biodiversité et de la protection de l’eau.